Un honnête homme

Isabelle Flaten

Une petite bourgade de province, ses notables, ses domestiques et sa rumeur. Charles Bovary, un jeune homme mal assuré, vient s’y établir à l’issue de ses études, suivant docilement la voie que sa mère a tracée pour son fils unique. Il épouse en premières noces une femme plus âgée que lui et richement dotée. Mais, en âme sensible et dévouée, Charles rêve de grand amour et veut fonder une famille. Dans un exercice virtuose, l’auteure réécrit l’histoire de Madame Bovary du point de vue de Charles et dresse le portrait d’un homme, au xixe siècle, qui peine à remplir le rôle que la société lui a assigné. Différent et vulnérable dans les sentiments qu’il exprime, dans la place qu’il donne à l’amour et au désir, Charles Bovary émerge d’entre les lignes du récit conté par Isabelle Flaten comme un homme de notre temps.

Couverture Un honnête homme

Éditions Anne Carrière

«Ce roman raconte l’histoire de Madame Bovary, à la troisième personne mais du point de vue de Charles, Le portrait du médecin va à rebours du discours sur la domination masculine qui englobe tous les hommes. Ici, chaque personnage masculin se conduit de façon différente. »

Libération, Virginie Bloch-Lainé

« Et si le véritable héros de Madame Bovary, c’était Monsieur Bovary ? Tel est le pari d’Isabelle Flaten qui réécrit dans Un honnête homme le roman de Flaubert du point de vue de Charles, le mari si doux, si bon, homme humble, honnête, courageux, dévoué, terriblement malheureux pourtant, qui méritait bien cette réhabilitation. »

LIRE, Jean Hurtin

« L’une des clés de la réussite de ce récit que de réussir à nous surprendre tout en nous plaçant dans la posture du lecteur omniscient puisque nous avons toujours une longueur d’avance sur ce pauvre Charles. […] Une réussite qui donne envie de relire l’original. »

Télé Z, Gaspard Iris

« Isabelle Flaten réécrit le chef-d’œuvre de Flaubert du point de vue du mari, berné, floué, ridiculisé, et pourtant le plus « honnête homme » qui soit. Un roman anti-matriarcal, en quelque sorte. »

L’Incorrect, Bernard Quiriny

« Isabelle Flaten manie la langue avec une telle dextérité qu’elle immerge son lecteur tout entier, tout en douceur, dans un autrefois où il se sent soudain comme un poisson dans l’eau. »

Le Républicain lorrain, Valérie Susset

« Voici le Madame Bovary du Normand Flaubert revisité par une auteure strasbour geoise qui a résolu de revoir cette désolante affaire en partant du point de vue de Monsieur Bovary. »

L’Alsace, P.M

« Émaillée de clinsd’œil à Gustave Flaubert, la langue y est souvent très belle. »

Télé Loisirs, Camille Brun

« Madame Bovary du poinr de vue de Charles. »

Actualitté, Hocine Bouhadjera
I
France Info

« Livres et jeunesse», Cécile Ribault-Caillol