Rose immobile
Karin Serres
Un samedi matin, dans la cuisine familiale, à la fin du petit-déjeuner, Rose ferme les yeux, épuisée. Ce repos d’une rare douceur, assise sur sa chaise, lui fait tant de bien qu’elle garde ses paupières closes tout l’après-midi, jusqu’au soir, puis le dimanche, et les jours qui vont suivre… Fascinée par la richesse et la beauté de son monde intérieur, par les territoires sensibles qui s’ouvrent à elle, Rose réfléchit à sa vie, à sa relation au temps, au monde et s’efforce de ne pas succomber aux injonctions de rejoindre la frénésie quotidienne. Autour d’elle, son mari et ses deux jeunes fils s’interrogent et s’inquiètent, mais tentent de s’habituer comme ils peuvent à son nouvel état. Jusqu’où ce sursaut de résistance vital, ce geste de résistance infime au départ, radical avec le temps, féministe, écologique, les mènera-t-il, elle et ses proches ?
Entre réalisme et imaginaire, étrangeté et poésie, Karin Serres nous ouvre une nouvelle fois les portes de son univers extrêmement riche. Elle y exploite au maximum les pouvoirs de la fiction en quête d’une exploration de nos possibilités humaines et extraordinaires, jusqu’à envisager une surprenante métamorphose.
Alma Éditeur
« Une texte d’une étrangeté hypnotique et d’une étonnante douceur, où une forme de fantastique nourrit la méditation sur le vivant et sur l’amour. »
Le Monde des Livres, Raphaëlle Leyris
« Un récit nimbé de merveilleux et d’une grande douceur. »
Libration, Nathalie Agogué
« Original et culotté, un texte qui mérite d’être découvert, tous sens éveillés. »
L’Est Éclair, Jean-Philippe Blondel
« Karin Serres nous serre le cœur avec ce délicat récit d’une troublante échappée. »
Le Matricule des Anges, Anthony Dufraisse
« Le monde de cette écrivaine est un univers à part, sensible et étrange, à la David Cronenberg. »
Femme Actuelle, Cécile Pivot
« Rose immobile de Karin Serres, c’est le long voyage intérieur d’une épouse et mère qui se libère. »
Le Soir, Pierre Maury
« Karin Serres conserve chaque fois cette manière d’écriture souple, imagée, exhalant un parfum fantastique, qui, sous des airs de conte, soulève des questions profondes
comme des vérités dites avec la gravité
des enfants. »
Livres Hebdo, Sean Rose
« Une femme, épuisée par le poids du quotidien et les injonctions que la société fait aux femmes, et plus encore aux mères, s’assied et ferme les yeux. Elle Elle plonge alors en des mondes intérieurs qui, très vite, deviennent, pour elle, totalement fascinants.»
Newsletter Le Piccolo, Cyrille Planson
RTS
« QWERTZ », Céline O’Clin
RCF
« Comment j’ai écrit certains de mes livres », Claire Garand
France Culture
« Les Midis, critique littéraire », Johan Faerber et Pierre Benetti