Memorial face à l’oppression russe

Étienne Bouche

En décembre 2021, tandis que ses troupes se massaient aux frontières de l’Ukraine, le pouvoir russe interdisait l’association Memorial, principal mouvement issu de la société civile dans la Russie post-soviétique, qui, depuis la fin des années 1980, mène un travail systématique de mise au jour des crimes du communisme et de défense des droits de l’homme. Un an plus tard, l’ONG recevait le prix Nobel de la paix.

Étienne Bouche a longuement rencontré ses militants, évoqué avec eux leur action, qu’ils poursuivent clandestinement aujourd’hui, et la persécution qu’ils subissent depuis des années, à l’image de l’historien Iouri Dmitriev, emprisonné pour un motif fallacieux depuis 2016. En retraçant leur trajectoire, il dresse à travers eux un portrait unique de la société russe contemporaine, de Moscou, où une jeune classe moyenne aspire à un mode de vie occidental, aux lieux les plus reculés de cet immense territoire.

Il montre aussi que Poutine n’a pas fait par hasard de Memorial son principal ennemi intérieur, tant le mensonge historique, de sa réhabilitation des
« grandes réalisations » de Staline à la manipulation de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, est au fondement même de son pouvoir. La vérité, dans le monde qu’il a créé, est devenue inacceptable. Voici l’histoire de ceux qui, malgré la violence dont ils sont l’objet, sont décidés à la défendre jusqu’au bout.

Couverture Memorial face à l'oppression russe

Éditions Plein Jour

« L’historien Nicolas Werth, président de Mémorial France, spécialiste reconnu de l’histoire de l’Union soviétique et du communisme, a récemment porté son regard attentif sur le livre d’Étienne Bouche intitulé Mémorial face à l’oppression russe. »

Memorial France, Nicolas Werth

« L’association de défense des droits humains, colauréate du prix Nobel de la paix 2022, ne s’est pas seulement employée, pendant des années, à mettre au jour et à documenter les crimes de la période stalinienne et communiste, et ceux, plus récents, commis lors des deux guerres russo-tchétchènes, elle était surtout la seule voix alternative au révisionnisme de Vladimir Poutine. »

Le Monde, Isabelle Mandraud

« Un essai dense et clair. »

Desk Russie, Éve Sorin

« En enquêtant sur Memorial, Étienne Bouche nous livre une analyse subtile des courants qui irriguent la Russie de Vladimir Poutine. Par ses rencontres avec des intellectuels et des artistes, le journaliste retrace d’une plume agile l’histoire de cette ONG, son travail de mise au jour des crimes du stalinisme et de défense des droits de l’homme. »

Livres Hebdo, Laurent Lemire

« Entretien avec Étienne Bouche. »

La Presse du Soir, Michel Tagne Foko

« Le journaliste français Etienne Bouche consacre un ouvrage à l’organisation Memorial qui a été interdite par le pouvoir russe et qui a reçu en 2022 le prix Nobel de la paix. »

RFJ, Alexandre Rossé

« Le journaliste Étienne Bouche présente dans cette enquête les origines, les développements de ce groupe composé de citoyens russes – historiens, chercheurs, journalistes ou descendant de victimes du GPU/NKVD/KGB – œuvrant à faire connaître la réalité du passé soviétique et à apporter la connaissance la plus précise possible sur les crimes de l’époque stalinienne et par ailleurs défendant les droits humains, notamment suite à la destruction de la Tchétchénie par l’armée russe. »

Le Monde libertraire.net, Sylvain Boulouque
France 24

« L’Invité du jour », Pauline Paccard

I
RFI

« Livre International », Sylvie Noël

I
RFI

« Accents d’Europe », Frédérique Lebel