Ligne de Basse

Patrick Martinez

Depuis qu’il s’est mis au piano lorsqu’il était enfant, Jean s’est réfugié dans la musique. Il a quitté l’appartement où il vivait avec sa jeune sœur Lili et sa mère, et tente de vivre de sa passion comme pianiste de jazz, brisant ainsi les liens qui les unissaient. La mort de la mère est l’occasion pour le frère et la sœur de reprendre contact lors d’une conversation téléphonique déchirante, mais cet événement est aussi le prétexte pour revenir sur les moments-clés de leur histoire. Le roman remonte alors le cours des souvenirs, les juxtapose sans chronologie et reconstruit leur relation, dévoilant les origines de leurs tourments, la fragilité des mondes que chacun s’est construits et les moments de bascule de leur existence. Un enchevêtrement de liens et de sentiments se font ainsi écho : la mélancolie dans laquelle Jean s’est renfermé rappelant la déchéance de Lili violentée par la vie, alors que l’affection d’une mère qui peine à être pleinement celle qu’elle voudrait être pour ses enfants dessine en creux l’image fantasmée d’un père absent.

Patrick Martinez sait avec justesse, pudeur et subtilité dépeindre la complexité des sentiments humains, la détresse d’un regard humilié, la souffrance des êtres au bord d’eux-mêmes et de l’abîme, chacun avec ses questions, ses remords, ses rêves aussi.

Couverture Ligne de basse

Alma Éditeur

« Patrick Martinez a écrit ce livre comme une partition mélancolique. Son Ligne de basse est un enchevêtrement de lignes de vies, avec ses noeurds et ses brisures secrètes. »

Le Matricule des anges, Anthony Dufraisse

« Une écriture extrêmement précise. »

Libération, Nathalie Agogué

« Entendre la ligne de basse du souvenir, évoquer l’inaudible, c’est le sens que Patrick Martinez donne à cette singulière veille funèbre où l’amour renaît, porté par le silence des mots. »

Non-fiction.fr, Maryse Emel

« Un roman court et poignant. »

Télé Star Jeux, Nicolas Aguirre

« Jazz et piano : Patrick Martinez navigue sur la Ligne de basse. »

Actualitté, Victor de Sepausy
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France Culture

« Le transmetteur, Salles des machines », Mathias Énard