L’Empire de la poussière
Francesca Manfredi
Traduit de l’Italien par Lise Caillat
« Un roman dense et beau, au registre onirique et poétique, jamais macabre. »
La Repubblica
Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère et une mère sublime et insaisissable. Le père est absent la plupart du temps et se contente de faire des apparitions dans la vieille maison de campagne où les trois femmes cohabitent. Ses murs sont épais et ne sont percés que de rares fenêtres, ses fondations sont imposantes mais fragiles, dans la région, on l’appelle « la maison aveugle », un empire de poussière qui semble exister depuis toujours. C’est l’été 1996 et un événement vient troubler les longues journées de vacances : le corps de Valentina change et tout autour d’elle semble vouloir crier le secret qu’elle a choisi de garder. La mère et la grand-mère deviennent de plus en plus distantes tandis que la maison elle-même semble vibrer et s’animer d’étranges présages.
Alors que grenouilles, moustiques et sauterelles envahissent les champs alentour et progressent jusqu’à la bâtisse, Valentina explore le terrain dangereux de l’adolescence, découvrant les amitiés fusionnelles et leurs points de rupture, la sensualité âpre et curieuse et l’énergie féminine et mystique de la nature, la possibilité de mentir pour conserver l’illusion que tout résiste au temps, que rien ne change jamais.
Un premier roman qui mêle avec brio réalisme social et réalisme magique dans un tourbillon qui sème perpétuellement le doute.
Éditions Robert Laffont
« À la lisière des genres, jonglant avec les réminiscences puissantes de l’Exode, ce premier roman de l’Italienne Francesca Manfredi est à la fois déroutant et entraînant. »
Le Monde des Livres, Florence Courriol-Seita
« Le style simple, essentiel et très efficace de l’auteure guide la narration vers son destin, le seul possible. Le livre s’achève avec la fin de la saison lumineuse. »
Italieaparis.net, Stefano Palombari
« Un beau roman, troublant, écrit dans un style poétique et dynamique, qui ne peut laisser le lecture indifférent. »
Radio Dunes, Michel Gardère
« Véritable fable, L’empire de la poussière, c’est aussi la découverte de l’amitié, du sexe, de l’amour et des mensonges. »
Pro/p(r)ose Magazine, Philippe Poivret
France Inter
« Le Masque et la plume », Patricia Martin (à partir de 47′)
« Francesca Manfredi a écrit un roman de formation teinté de surnaturel, qui illustre la nécessité, parfois douloureuse, de s’émanciper du conditionnement familial pour forger sa propre destinée. »
L’Obs, Véronique Cassarin-Grand
« Francesca Manfredi, la jolie nouvelle voix de la littérature italienne. L’empire de la poussière fait s’entrecroiser surnaturel et réalisme social avec une maîtrise qui force l’admiration. »
Baz’art
« Un très joli premier roman. »
France Bleu Azur, Daria Bonnin
« Un objet littéraire aussi réussi qu’émouvant.»