Le Parlement des instincts

Philippe Cavalier

1582, grand-duché de Toscane. Ilario d’Orcia apparaît sur la scène du monde. Par la plus petite porte, et en en conservant les proportions, puisque sa taille ne dépassera jamais celle d’un enfant. Mais si son corps est nain, son intelligence est vive et son appétit de savoir impérieux.

Moinillon, peintre, ermite, médecin ou prophète, Ilario parcourt une Europe où se flétrissent les espérances d’une Renaissance désormais moribonde. De Venise à Rome et de Malte à Prague, c’est l’avènement du Baroque, un âge d’ambitions, de découvertes et d’excès. C’est le temps de Kepler, Faust et Caravage, une parenthèse sensuelle et dangereuse où tous les futurs sont possibles au point qu’un homme contrefait peut se rêver doge de la plus belle cité qui fût jamais.

Voyage gigantesque et frénétique accompli par un tout petit homme, Le Parlement des instincts est une épopée fabuleusement généreuse et inventive, une expérience de lecture colossalement immorale, dont les férocités joyeuses exaltent le souffle du langage, la force du rire et la souveraine puissance des Arts.

Couverture Philippe Cavalier

Éditions Anne Carrière

« Roman picaresque, voyage à travers une Europe qui délaisse la Renaissance pour le baroque et ses excès, ces pages offrent au lecteur le goût acidulé d’une langue fluide, riche, parfois archaïsante. »

Le Monde des Livres, Denis Cosnard

« Curieux destin que celui de Philippe Cavalier, auteur inclassable qui fait œuvre personnelle à travers des genres très codés dont il aime à détourner et mêler les figures : roman historique, fresque d’espionnage… Les éditions Anne Carrière créent la « Bibliothèque Philippe Cavalier », qui réédite ses titres épuisés, en même temps que paraît sa nouveauté Le Parlement des instincts. »

Marianne, Hubert Prolongeau

« De la drogue dure. […] Incroyable, brillant, intelligent, cultivé. […] Un vrai écrivain qui vous tient en haleine. […] L’évènement de l’année. […] Une grande révélation. »

Sud Radio, Gérard Collard

« Un « roman-monde » historique et culturel, porté par une documentation rigoureuse, une langue dassieuse et truculente, un esprit de fantaisie et une liberté folle. Par un auteur aussi discret qu’inclassable. »

LIRE, Hubert Artus
I
France Culture

« Mauvais Genres », François Angelier

I
RCF

« Comment j’ai écrit certains de mes livres », Claire Garand

« Véritable pied de nez à l’absurde, les péripéties de cet érudit atypique sont une épopée qu’on lit de bout en bout et que l’on achève avec philosophie en lorgnant déjà sur d’autres écrits du même auteur. »

Corse-Matin, Leslie Mary

« Truculent, foisonnant, parfois loufoque, immoral, ce roman est un régal tant pour sa langue que pour ses aventures. »

Notre Temps, Stéphanie Janicot

« Le Parlement des instincts est un livre-univers où l’on se plonge sans vouloir reprendre son souffle. Véritable Pic de la
Mirandole à l’érudition étourdissante et généreuse, Philippe Cavalier avait déjà montré avec son cycle Le Siècle des chimères combien l’Imaginaire pouvait trouver sa place dans l’ombre de l’Histoire. […] Un récit servi par un style exubérant où alternent farce et tragique, et versant progressivement dans le baroque à mesure que les temps changent. Une véritable épopée de poche. dont le héros n’est certes pas haut, mais grand. »

Bifrost, Xavier Mauméjean

« Voici un roman qui vous transportera au cœur de l’Europe de la Renaissance. Une fabuleuse épopée, doublée d’un captivant récit d’aventures, qui marquera votre été et deviendra un incontournable de votre bibliothèque. »

Culture Advisor, Hakim Aoudia