La Révolution suspendue

Les Bélarusses conte l’État autoritaire

Ronan Hervouet

Alors que le Bélarus est comme figé depuis 25 ans sous un régime autoritaire dirigé d’une main de fer par Alexandre Loukachenko, naît un espoir de changement à l’approche des élections présidentielles de 2020. En août et pendant les mois qui suivent, les citoyens de ce pays méconnu se soulèvent en masse. Ils dénoncent les fraudes de grande ampleur et réclament le départ du dictateur. La lutte est intense, la période révolutionnaire. L’ensemble de l’édifice étatique et policier tremble. Mais une féroce répression à grande échelle vient à bout du mouvement. Des centaines de milliers de personnes fuient à l’étranger.

En sociologue, Ronan Hervouet documente la contestation, la répression et l’exil. Il est parti à la rencontre de Bélarusses qui ont trouvé refuge en Lituanie, en Pologne et en République tchèque. Des hommes et des femmes de toutes générations lui ont raconté leurs engagements, leurs combats, leurs espoirs, leurs désillusions, leurs souffrances. Ainsi entre-t-on dans une histoire immédiate peuplée de destins individuels dans un climat de roman d’espionnage.

Couverture La Révolution suspendue

Éditions Premier Parallèle

« Dans La Révolution suspendue, les Belarusses contre l’État autoritaire, le sociologue, professeur à l’université de Bordeaux, revient sur les racines et étapes du mouvement démocratique aussi inattendu que massif qui a embrasé la Biélorussie en 2020 avant d’être férocement réprimé. »

Le Figaro.fr, Laure Mandeville

« Dans son nouveau livre, La Révolution suspendue, le sociologue Ronan Hervouet décortique la révolte qui a eu lieu au Bélarus en 2020 et les importantes con- séquences qu’elle a eues sur la société, à travers des témoignages d’exilés. »

Libération, Nelly Didelot

« L’ouvrage de Ronan Hervouet restitue la lutte des Biélorusses au jour le jour et permet de mieux connaître ce pays, dont le rôle est devenu essentiel pour l’Europe. »

Le Monde, Faustine Vincent

« Un grand et poignant récit sur la résistance des opposants à la répression depuis la révolte de 2020. »

Le Vif/L’Express, Gérald Papy

« Le sociologue Ronan Hervouet donne la parole aux Bélarusses ayant pris part à la révolution avortée de 2020. Une manière de conserver la mémoire de cet événement qui a cristallisé les espoirs démocratiques, en attendant un nouveau sursaut. »

Le Courrier d’Europe centrale, Clara Marchand et Marielle Vitureau

« L’approche ethnographique privilégiée par l’auteur met en lumière le caractère spontané et horizontal du mouvement social réclamant le départ de Loukachenko, puis la façon dont les rouages de la coercition d’État ont contraint les opposants au silence, à la docilité et à la fuite à l’étranger. »

En attendant Nadeau, Vincent Bloch
TV5 Monde

« Journal international », Sophie Roussi

I
RFI

« Accents d’Europe », Frédérique Lebel

« Le livre d’Hervouet donne à chacun, à chacune une voix que l’on n’est pas près d’oublier. Le pluriel anonymisant cède la place à un visage unique et c’est une leçon d’humanité qui est ici donnée. Ce sont des corps brisés, des espoirs éradiqués, des craintes toujours présentes qui viennent nous tirer de notre apathie. […] À lire absolument. »

Mediapart, Patrick Rödel

« Dans La révolution suspendue, l’auteur donne justement la parole à des dizaines de Biélorusses qui participèrent à ces manifestations. Il les a rencontrés hors de Biélorussie. En exil. En Lituanie, en Pologne, en République tchèque. Fournissant ainsi un document sociologiquement précieux sur la façon dont un peuple décide de s’opposer à un régime autoritaire. »

Ouest-France, Laurent Marchand

« L’enquête du sociologue Ronan Hervouet offre une vue d’ensemble inédite de ce qui s’est joué lors de l’élection de 2020, suivies de manifestations violemment réprimées par le régime de l’ancien tractoriste Alexandre Loukachenko. En août 2020, le président sortant, au pouvoir depuis 1994 et candidat à un sixième mandat, a été réélu avec plus de 80 % des suffrages. Les fraudes électorales évidentes, les menaces visant les opposants, ainsi que les mensonges et les bravades du chef d’État concernant l’épidémie du Covid-19 ont été le carburant des manifestations. »

Sud Ouest, Jean Harambat