La Démence du percolateur

Courtes rêveriers sur les machines et les émotions

Philippe Garnier

« Les machines ont cessé de nous étonner. Plus la technologie prolifère, moins nous en ressentons l’étrangeté. Tout se déroule plutôt dans une inquiétante familiarité. Le sol bouge sous nos pieds, des objets inconnus peuplent l’espace et s’emparent de nos systèmes nerveux. Les technologies ne cessent d’effacer nos bulles et nos habitudes pour en fabriquer d’autres, tout aussi éphémères.

Ce qui bouleverse nos vies ne cesse de nous échapper. Plus que jamais, les prodiges de la technologie menacent de se retourner en catastrophes. Dans ce crescendo fatal, quelle place occupons-nous ? À la fois specta- teurs, acteurs et figurants, nous sommes privés de la juste perspective. Dès lors, est-il possible de s’arrêter un instant devant les machines comme si on ne les avait jamais vues ? »

Après la Mélancolie du pot de yaourt, Philippe Garnier entreprend d’ausculter ce grand monde des machines qui nous a déjà absorbés. D’une plume tranchante et sans rien sacrifier à son goût de l’absurde, de la colère rentrée du ressort à la mort du ticket de métro en passant par les guetteurs des data centers, il propose autant de rêveries tendres et implacables – probablement la plus belle des manières de comprendre notre époque.

I
RTS

« Tribu », Julien Magnollay

Couverture La démence du percolateur

Éditions Premier Parallèle

« Après avoir trié les emballages dans Mélancolie du pot de yaourt (Premier Parallèle, 2020), l’écrivain Philippe Garnier continue sa réflexion vagabonde dans l’ordinaire de nos vies. Histoires de voitures, de GPS, d’espaces virtuels, de vieilles machines aussi et d’écrans d’ordinateurs qui se recouvrent d’impalpable poussière. Ce sont quelque cent cinquante fragments écrits dans un désespoir joyeux, une douce mélancolie. Buster Keaton ou Felix Fénéon. »

Le Monde des livres, Xavier Houssin

« Dans des textes brefs et drôles mêlant pensées et expériences, sans hostilité de principe envers la technique, Philippe Garnier réfléchit à notre vie parmi toutes sortes de machines. »

Libération, Virginie Bloch-Lainé

« Ni ironique, ni nostalgique, ni ingénu, ni blasé, mais flottant quelque part entre ces quatre états, enfant naturel de Barthes et cousin éloigné de Delerm, l’auteur évoque un siècle d’appareils de toute sortes… »

Charlie Hebdo, Philippe Lançon

« D’Orwell à Bernanos, pour ne citer qu’eux, nombre d’écrivains se sont penchés sur la civilisation des machines et la technologie. À son tour, Philippe Garnier se prête à l’exercice, mais en pratiquant le pas de côté poétique et littéraire plutôt que l’imprécation. »

Le Figaro Magazine, Christian Authier

« En se livrant à ses « rêveries » sur les machines, Philippe Garnier propose des réflexions et des expériences de pensée qui mettent en valeur les mystères de notre quotidien. »

Philosophie Magazine, Maxime Rovere

« L’idéologie technologique, complice de la croyance dans le « progrès », trouve avec Philippe Garnier un observateur perspicace qui sait voir notre environnement avec gourmandise ou, parfois, avec inquiétude. […] Humoriste doublé d’un poète, notre philosophe du quotidien emprunte au sociologue, au psychologue, à l’épistémologue et au sémanticien leur caisse à outils. »

Le Matricule des Anges, Éric Dussert

« Parmi les taxinomistes les plus récents de notre environnement, on compte Francis Ponge et ses poèmes consacrés aux objets banals qui nous entourent, Georges Perec et ses « Choses » désirables, promues par la société de consommation et son bras armé, la publicité, et puis Roland Barthes, attaché à lire nos mythologies collectives renouvelées. À cette liste prestigieuse, il faut désormais ajouter Philippe Garnier. »

Quinzaines, Éric Dussert

« Les références de Philippe Garnier sont nombreuses mais on y distingue Tati et Buster Keaton, et on pourrait y ajouter Raymond Devos pour les pointes métaphysiques. Il va jusqu’à marier Platon et la high-tech. »

En attendant Nadeau, Cécile Dutheil de la Rochère

« La Démence du percolateur est un admirable condensé de philosophie, de poésie et d’humour, un texte sur lequel paraissent s’être penchés quelques parrains bienveillants, le Roland Barthes des Mythologies, le Francis Ponge du Parti pris des choses et le Zygmur Bauman de La vie liquide. »

Transfuge, Éric Naulleau

« Soixante-sept ans après, La Complainte du progrès de Vian est devenue une réalité et « plus la technologie prolifère, moins nous en ressentons l’étrangeté ». Flippant et drôle. » »

VSD, François Julien

« Nos percolateurs seraient-ils devenus zinzins ? Presque, à en croire Philippe Garnier, qui dissèque notre rapport aux machines. Qu’elles soient du dernier cri et nous embarquent dans le monde virtuel ou fassent le bruit des manivelles, toutes influent sur notre comportement et notre rapport au monde. »

Télé Star Jeux, Nicolas Aguirre

« C’est futé, c’est drôle, c’est stimulant, le fruit d’un cerveau qui affiche une douce et nécessaire dinguerie. »

La Marseillaise, Jeremy Noé

« Avec La démence du percolateur, Philippe Garnier observe, analyse, et divague à propos des machines qui nous entourent et nous gouvernent. De quoi rêver et faire réfléchir. »

ArcInfo, Le Nouvelliste, La Côte, Laurence de Coulon
I
France Inter

« Grand bien vous fasse », Ali Rebeihi

I
RTS

« Tribu », Julien Magnollay

« Dans un essai drôle et profond, Philippe Garnier observe la manière dont nous dépendons des machines. »

Livres Hebdo, Laurent Lemire