La Cul-Singe

Fabien Vinçon

La Cul-singe, c’est le surnom que lui donnent ses petits-fils. Son préféré, Gabriel est enfermé depuis toujours dans le huis clos qu’a institué cette vénéneuse grand-mère. Sa perversité que personne ne peut voir n’a pas encore de nom : c’est l’inceste au féminin. Racontée à travers un regard d’enfant, cette autre « Folcoche » incarne aussi les femmes d’une certaine génération, les femmes empêchées. Ni permis de conduire, ni permission de signer les chèques. C’étaient les années 1970 à Paris, les enfants n’occupaient pas encore le centre de l’attention, ils étaient de simples spectateurs de leur propre famille. Les parents s’enthousiasmaient pour Chirac qui venait de prendre la mairie. Entre morale étroite de la petite bourgeoisie et religiosité archaïque, les personnages de ce roman d’apprentissage rêvaient d’éclats, de réussite sociale et de bonheur.     

Couverture La Cul-Singe

Éditions Anne Carrière

« C’est un livre à l’écriture à la fois douce et clinique. […] En préférant l’autofiction plutôt que le récit, Fabien Vinçon fait œuvre de littérature, comme pour se séparer de l’indicible, le mettre à distance, enfin, en le donnant à lire. Mais c’est surtout une histoire de lutte pour trouver sa propre voie, à la fois en dehors du statut de victime et de la masculinité toxique dans laquelle, en retour, l’auteur aurait pu tomber. La Cul-Singe est en fait un très beau roman d’émancipation d’un « moi » jusque là nié. »

Causette.fr, Anna Cuxac

« Un premier roman magistral. »

Simon Anthony, Brain

« Un roman implacable. »

Notre Temps, Marina Carrère d’Encausse
Francce 5

« Un livre superbe. » «Le Magazine de la santé », Marina Carrère d’Encausse

« Fabien Vinçon raconte le tabou de l’inceste féminin dans La Cul-Singe. »

Actualitté, Victor de Sepausy

« Fabien Vinçon se livre sur la manière dont les mots lui ont permis de transcender une expérience intime, pour en faire un roman, une histoire. »

La Fringale culturelle, Christophe Mangelle