Chienne

Marie-Pier Lafontaine

Prix Sade 2020

Un homme soumet ses deux filles à toutes les brimades et les humiliations. Les tenir en laisse, les forcer à marcher à quatre pattes, les empêcher d’uriner, les frapper avec des objets, leur promettre de les violer, un jour… sans que la mère s’interpose jamais. Viol suspendu, inceste latent.

Un style lapidaire pour dire l’innommable et la monotonie de l’horreur.

Immense claque poétique et psychologique, Chienne est l’histoire d’une jeune fille démolie qui prend confiance en elle et s’appuie sur les pouvoirs de la littérature, pour retrouver un corps et une parole. Et ça fait mal.

Éditions Le Nouvel Attila

« Un récit dont les ellipses en disent autant que les souvenirs de terrible maltraitances. Sans trace d’un quelconque exhibitionnisme, cette autofiction parle surtout de survie. »

L’Obs, Amandine Schmitt

« Le récit de Marie-Pier Lafontaine a l’allure d’un conte cruel. […] Le récit de Marie-Pier Lafontaine a l’allure d’un conte cruel. »

Le Monde des Livres, Camille Laurens

« Avant-parution : « Nous étions, ma soeur et moi, les victimes parfaites pour le père. Nous avions toutes deux un vagin. » »

Actualitté, Victor de Sepausy

« Marie-Pier Lafontaine raconte, dans une langue d’une puissance inouïe, ce que le patriarcat et la misogynie millénaire peuvent produire de pire. Mais la vengeance est un plat qui s’écrit avec des mots froids. »

Causette, Sarah Gandillot
I
Nova

« L’Arche de Nova », Richard Gaitet

« Des phrases sèches et brutales, des pages qui se résument parfois à quelques mots, des pensées fulgurantes. »

Lire Le Magazine littéraire, Camille-Élise Chuquet et Baptiste Liger

« Marie-Pier Lafontaine transmute l’horreur en une autofiction sidérante de courage, de la littérature portée à incandescence. »

L’Alsace, Jacques Lindecker

« Une fois ouvert, ce court livre ne se lâche qu’après la dernière phrase. On le lit d’une traite, comme une potion amère, nécessaire, aux reflets changeants, parfois brillants. »

Libération, Antonin Iommi-Amunategui