Baby farmer

Amaury da Cunha

Minnie Dean est en Nouvelle-Zélande l’équivalent du croquemitaine, une héroïne de comptines qui fait peur aux enfants. Pour les adultes, elle a été, en 1895, l’unique femme condamnée à mort et pendue dans ce pays si éloigné de son Écosse natale. Elle était accusée d’avoir tué plusieurs enfants, que les mères, dans des situations précaires, mettaient en pension chez elle. Minnie Dean était une nourrice, ce qu’on appelait une baby farmer.

Amaury da Cunha, fasciné par ce personnage victorien, dont les larges jupes s’ébrouaient dans les paysages sauvages, arides ou luxuriants des antipodes, profite d’un séjour en Nouvelle- Zélande pour mener l’enquête, retrouver des documents d’époque, parler aux biographes, et observer la vivacité de son souvenir chez les habitants de l’île. Des coïncidences rythment son voyage, qui tissent le récit mystérieux d’une obsession nationale autant que personnelle. Tout le monde parle de Minnie, tout le monde a peur de Minnie, et personne cependant n’est totalement convaincu de sa culpabilité.

Amaury da Cunha est né à Paris en 1976. Écrivain et photographe, il a publié deux livres (Fond de l’œil et Histoire souterraine, aux éditions du Rouergue) et des livres de photographie. Il est également journaliste au service photo du Monde.

Couverture Baby Farmer

Éditions Plein Jour

Amaury da Cunha Livres Hebdo
LH Le Mag, Sean James Rose
I
France Inter

« La Librairie francophone », coup de coeur de Matthieu Colombe de la librairie Goulard, « un livre génial ».

I
RCF Vaucluse

« Au hasard des livres », Ghislaine de Rochefort (à partir de 6′20″)

« Un récit à l’éclat noir, dont les mystères sont explorés avec élégance par Amaury da Cunha. »

Le Point.fr, Sophie Pujas

« Le livre d’Amaury da Cunha est l’histoire d’une obssession nationale qui fait écho à la mémoire de l’auteur. À lire comme un roman. »

L’Obs, Claire Julliard

« C’est sur les traces de ce personnage qu’Amaury da Cunha nous emmène dans cet ouvrage qui restitue l’esprit d’un pays et d’une époque, plus complexes qu’il n’y paraît. »

L’Humanité, Alain Nicolas

« Amaury da Cunha part sur les traces de l’unique femme condamnée à mort en Nouvelle-Zélande. »

Sud Ouest, Erwan Desplanques